Une question fréquente que nous rencontrons chez Crowcon est de savoir quand utiliser une pompe ou un aspirateur avec un dispositif portable de détection de gaz. J'aimerais vous faire part de quelques réflexions sur l'utilisation de détecteurs personnels avec des pompes ou des aspirateurs dans le cadre d'un contrôle efficace avant l'entrée dans un espace confiné.

Au quotidien, la plupart des détecteurs de gaz portables sont utilisés en mode diffusion ; le gaz atteint le détecteur par le mouvement normal de l'air. Le détecteur doit être porté près de la tête, de sorte qu'il échantillonne le même environnement que celui que vous respirez. Si vous entrez dans un espace confiné, il est recommandé de procéder à une vérification avant l'entrée, afin de s'assurer que l'environnement est sûr.

Il serait désastreux d'être envahi par le gaz alors que l'on se trouve à mi-chemin d'une échelle. Dans ce cas, l'environnement peut être échantillonné activement par le haut, à l'aide d'un aspirateur ou d'une pompe motorisée et d'un tube pour aspirer les gaz vers les capteurs.

Ne soyez pas passif en matière de détection des gaz

Alors, quels sont les avantages et les inconvénients de l'aspirateur par rapport à la pompe motorisée ? La réponse courte est : précision et commodité par rapport au coût.

Un aspirateur est un système manuel permettant d'aspirer l'air à travers un tube jusqu'au capteur. Vous devrez peut-être pomper à la main pendant plusieurs minutes, en maintenant un débit constant. Lorsque vous commencez, l'impulsion de pression initiale provoque régulièrement le déclenchement d'une alarme par le capteur. Il faut environ une minute pour que le capteur se normalise et produise une lecture stable.

La vitesse à laquelle l'air est pompé sur le capteur est également importante. Un pompage trop rapide ou à un rythme irrégulier peut provoquer une impulsion de pression et déclencher une autre fausse alarme. Mais il ne faut pas non plus pomper trop lentement, car le gaz met plus de temps à atteindre le capteur, ce qui retarde toute alarme.

Après la normalisation, vous devez continuer à pomper suffisamment longtemps pour vous assurer qu'un échantillon d'air suffisant a été prélevé pour alerter de tout danger immédiat présent. Si l'espace dans lequel vous pénétrez est profond, vous voudrez peut-être prélever des échantillons à différentes profondeurs pour vous assurer que vous avez testé un échantillon représentatif. Cela peut facilement prendre 15 minutes.

L'utilisation d'une pompe motorisée est beaucoup plus simple. Elle aspire automatiquement l'air sur le capteur à un débit approprié, évitant ainsi les fausses alarmes et les alarmes tardives, sans parler de la main fatiguée.

Ne pas s'enfoncer dans les eaux profondes

Un autre problème se pose si vous pompez accidentellement de l'eau dans le capteur. Si l'extrémité du tube est dans l'obscurité, elle peut être immergée dans l'eau. Une pompe motorisée peut détecter l'effort accru pour aspirer l'eau. Sa fonction de sécurité de débit arrête la pompe. L'utilisation d'un piège à eau peut également éviter ce problème. Il retient l'eau, ce qui vous permet de la voir avant qu'elle n'atteigne le capteur. Une autre solution consiste à utiliser un flotteur à bille pour maintenir l'extrémité du tuyau hors de l'eau. Si le détecteur est mouillé, il peut être nécessaire de le tester et de le recalibrer avant de le réutiliser.

Soyez proactif en matière de gaz réactifs

Avec les gaz réactifs, on ne peut pas se fier à l'échantillonnage à distance, que ce soit à l'aide d'un aspirateur ou d'une pompe motorisée. Les gaz réactifs (chlore, ozone, chlorhydrate, oxyde nitreux) adhèrent aux tubes standard. Par conséquent, le capteur produira une lecture faible ou nulle. Dans ce cas, un détecteur doit être descendu dans l'espace. Une fois abaissés, la plupart des détecteurs de gaz reposent sur la diffusion et ne testent donc que l'air situé à proximité immédiate.

Les espaces confinés peuvent être mortels ! L'utilisation d'un détecteur de gaz personnel avec une pompe ou un aspirateur motorisé vous permet d'échantillonner un espace avant d'y pénétrer, ce qui vous rassure sur le fait que vous ne vous abaissez pas dans un environnement immédiatement dangereux. Dans le cadre des meilleures pratiques en matière d'espaces confinés, cela vous permettra de vous assurer qu'à la fin de votre travail, vous pourrez remonter l'échelle et rentrer chez vous en toute sécurité.

Si vous souhaitez obtenir plus d'informations sur le travail en toute sécurité dans les espaces confinés, de nombreux organismes gouvernementaux fournissent des informations gratuites, par exemple le Health and Safety Executive au Royaume-Uni et l'Occupational & Safety Health Administration aux États-Unis.